Je m'appelle Kiara ; mais on m'appelle parfois princesse . Je viens du Roi Lion II et là-bas je suis Kiara . Mon monde était magnifique, c'était The world of the wild life et maintenant l'endroit où je vis n'est pas plus mal puisque je suis toujours là . On me dit que j'ai une tête formidable, je la dois à tumblr et je ressemble un peu à Chloe Moretz ♠ Hearts of light De plus, mon alignement est " bon"
Je réalise avec du recul que je n'ai pas toujours été très facile à vivre, même pour un roi. Impétueuse, bravant tous les interdits qui m'étaient donnés, je désobéissais sans cesse. J'étais attirée par le danger. Il paraît que les chiens ne font pas des chats ; mon père était le premier à foncer tête baissée en direction du danger. Je crois pouvoir affirmer que je tiens ça de l'homme que j'ai pourtant idéalisé et admiré en secret, du moins avant. Désormais, il sait à quel point je tiens à lui et à quel point il me semble extraordinaire. Car oui, j'ai toujours admiré mon père. Il faut du courage pour être roi, rôle donné par le sang et non par choix. Mais il en faut encore plus pour être père, surtout père d'une princesse aussi audacieuse et rebelle que moi. En parlant de rébellion, j'ai toujours détesté être aidée ou surprotégée. C'est pour cette raison que je fuguais, histoire d'être certaine de pouvoir chasser seule et selon mes règles. Je déteste toujours autant être protégée mais je me rends désormais compte de mon rôle et de la convoitise qu'il peut engendrer. Impatiente, j'ai l'art de presser les choses. Cela dit, je suis plutôt quelqu'un de réfléchi et une bonne médiatrice. Si je n'ai pas peur de me salir ou de me bagarrer, je préfère la solution diplomatique quand la situation est délicate. J'ai appris grâce à Kovu à me montrer moins crédule et si je fais des efforts, il m'arrive encore quelques fois de tomber dans un piège bien imaginé. Optimiste et courageuse, je ne baisse jamais les bras, encore moins quand il s'agit de sauver mes proches. Je serais alors capable de tout... sauf peut-être vendre mon âme au diable. Bien que... désespérée, je pourrais déroger à cette règle. descriptions | |
histoire
Acte I - Il vit en toi.
Princesse de sang, je suis née de l'union royale de Simba et Nala, mes deux parents dans la savane et plus précisément à la Terre des Lions. J'ai toujours vécu dans le confort le plus total. Protégée et même surprotégée, je ne pouvais pas mettre une patte dehors sans surveillance ou sans être ramenée parmi les autres lions. Je fus rapidement frustrée. Je détestais être bloquée de la sorte. Quand j'étais énervée, je parlais même de séquestration. Mon père était intransigeant à ce sujet malgré mes plaintes nombreuses ; il me tenait tête sans broncher. Ma première escorte, comme ils étaient nommés, était formée de Timon et Pumbaa, un suricate et un phacochère. Vous parlez d'une escorte... Je les semais sans le moindre problème. C'était un jeu d'enfant. En tout cas, je le pensais. Ils ruinèrent ma toute première sortie en solitaire, partiellement. Je parvins malgré tout à m'échapper, direction les terres arides, l'endroit interdit par excellence. Si vous voulez tout savoir, c'est là que j'ai rencontré le lion de ma vie : Kovu. À l'époque, il était arrogant et fier mais je surtout joueur, comme moi. L'innocence qui nous animait nous empêchait de remarquer ce que seuls les adultes étaient capables de percevoir : le côté froid et cruel du monde. Tout ce que je voyais en lui à ce moment-là, c'était un compagnon de jeu et surtout un sauveur. Grâce à lui, nous avions survécu aux crocodiles. Je me disais chasseuse hors paire, j'étais surtout une véritable plaie loin des terres. «
On forme vraiment une bonne équipe ! », j'étais spontanée comme tous les enfants. Je le suis toujours, d'ailleurs. «
Et... tu t'es montré très brave. », il avait fait diversion face à des bêtes qui auraient pourtant pu le broyer sans problème. Forcément, j'étais impressionnée. «
Tu n'étais pas mal non plus. », je recevais ce compliment de plein fouet mais avec le sourire. «
Je m'appelle Kovu. », mon sauveur avait un beau prénom. «
Et moi, c'est Kiara ! », ajoutais-je à mon tour, théâtralement. «
Chat, c'est toi qui es ! Chat, c'est toi qui es ! », j'avais tenté de l'entraîner dans mon jeu enfantin mais il avait l'air complètement décontenancé. Je tentai alors de l'attirer autrement. Nous aurions pu jouer comme ça un moment... s'ils n'étaient pas arrivés. En premier lieu mon père, finalement Zira, la mère de Kovu. Et c'est là que je compris les règles cruelles des adultes ; nous ne pouvions jouer dans la même cour. J'étais une princesse, il était un hors-la-loi, tout nous séparait.
Acte II - Pourquoi ne pourrais-je pas simplement être moi sans votre loi ?
«
Kiara, te rends-tu compte de ce que tu as fait ? Tu aurais pu te faire tuer ! », comme toujours, il me faisait face, intransigeant. J'avais compris à son ton et son attitude que j'avais été trop loin à son goût. «
Papa... Je... Je ne voulais pas te désobéir. », je ne faisais plus la fière. Mes oreilles étaient baissées. Je n'avais déjà plus de mère, alors, forcément, je ne voulais pas décevoir mon père. Mais je semblais faire tout de travers. «
Si je te dis ça, c'est parce que je t'aime très fort. Te perdre serait une déchirure. », je pouvais sentir cette tristesse. Maman devait lui manquer. C'est certain. «
Je sais... », je ne partageais pas si souvent de tels moments avec lui, alors je l'écoutais et réalisais qu'il n'était peut-être pas contre moi, finalement. «
S'il t'arrivait quoi que ce soit, je serais très malheureux. », mon roi, mon père se découvrait complètement. Il montrait sa faiblesse, moi qui le croyais fort en toute circonstance. «
Un jour, je ne serai plus là. Et ce jour-là, ce sera à toi de prendre ma place. Tu fais partie du grand... »... «
cycle de la vie, je sais... », je la connaissais, cette leçon... «
C'est pour ça que tu dois faire attention. Une future reine se doit... », et la suite aussi... «
Et si j'avais pas envie d'être reine ? C'est pas drôle... », je le coupai, exaspérée, ennuyée. «
C'est comme si tu n'avais plus envie d'être lion. Tu en es un pourtant. Comme ton père. Toi et moi ne faisons qu'un. »
Acte III - Le hors-la-loi sauve la princesse.
J'étais devenue une adulte. Mon père m'avait accordé ma toute première chasse en solitaire. Je m'étais promis de le rendre fier. Je ne devais pas m'aventurer trop loin, je le savais, si je désirais gagner sa confiance. Aucun faux pas ne m'était autorisé. J'allais devoir me montrer adroite mais ce n'était pas forcément gagner. «
Papa, tu dois me promettre de ne pas t'en mêler. Promets-le. », j'étais déterminée. Lui aussi, il devait tenir sa part du marché. «
Entendu. Je te le promets. », j'étais fière. Fière de lui, fière de moi. Nous parvenions à faire un véritable compromis qui résonnait comme une victoire pour moi. Je ne me fis pas prier pour la suite. Je partis de mon côté avec un mental d'acier. Malheureusement, je rencontrai sur mon chemin Timon et Pumbaa. Trahie, mon propre père venait de bafouer le peu de confiance qu'il me restait envers lui. Comme toujours, il brisait en mille morceaux mon optimisme, mon enthousiasme. «
J'aurais dû me douter qu'il ne me ferait pas confiance. Je ferai quand même mes preuves loin de la Terre des lions. », j'étais déterminée. Je ne laissais pas transparaître le moindre doute alors que j'étais nerveuse. Je ne pouvais pas me le permettre. Si j'affichais mon angoisse, il m'empêcherait de faire un pas de plus. Il se montrait bien trop protecteur. Il était étouffant... Et j'étais persuadée que j'aurais pu y arriver. Si tout cela n'était pas arrivé. Les antilopes défilaient, sauvagement, de manière totalement disparate. Elles ne formaient plus un troupeau relativement concentré. Leur empressement me fit perdre pieds et très vite le feu dansa tout autour de moi. L'angoisse monta et je perdis conscience.
Je me réveillai face à un lion qui ne me dit rien. Aussi majestueux que sombre, son aura éveillait pourtant un sentiment étrange mais flou chez moi. Un sentiment méconnaissable de prime abord. Cela dit, cet inconnu semblait me connaître, lui. «
La Terre des lions ? Pourquoi m'as-tu ramenée ici ? Pour qui te prends-tu ?! », j'étais en colère. Cet inconnu m'avait ramenée au point de départ. J'étais à nouveau là où je refusais d'être tant que je n'avais pas rempli la mission que je m'étais donnée. «
Bah, je l'ai fait dans l'unique but de te sauver. », il semblait outré. De mon côté, j'étais tout bonnement vexée. «
Sache que je contrôlais parfaitement la situation ! », et comme toujours, je me montrais fière, un poil arrogante, pour le coup. Surtout de mauvaise foi. «
Ce n'est pas ce que j'ai pu voir. », il n'était pas mieux, quand bien même il avait raison sur toute la ligne. «
Je ne t'ai rien demandé ! », énerver une demoiselle même en détresse, ce n'est jamais un bon plan... C'était mal parti... Très mal parti. Sans compter la ruse du lion. Son cinéma et le : «
Pourquoi tu fais ça ? » réveillèrent mes souvenirs. «
Kovu ? », j'étais de nouveau souriante, heureuse d'avoir retrouvé un vieil ami, celui qu'il m'était pourtant interdit de revoir. Mais comme toujours, la suite ne joua pas en notre faveur. Mon père, mort d'inquiétude, arriva la seconde d'après. «
Père, tu n'as pas tenu ta promesse ! », j'étais furieuse, mais il l'était encore plus. «
Et j'ai eu raison. Il s'en est fallu de peu. Terminée la chasse désormais. », il était strict et sévère, comme toujours. Aussi froid qu'un juge qui condamne un innocent. Il m'avait mise hors de moi. Oh si seulement ma mère était encore parmi nous. Peut-être aurait-elle pu m'aider à cet instant... «
Mais je m'en sortais très bien. D'ailleurs, avant que Kovu... », ce que j'avais pu être naïve. Qui aurait osé prononcer ce nom devant mon père à part moi ? «
Kovu ?! », il lança les hostilité, rugissant le premier. Ils me parurent stupides à cet instant. Mais j'avais causé tout ça... Heureusement, Rafiki, un vieil ami de la famille sauva sa peau de lion après qu'il ait sauvé la mienne. C'était la moindre des choses. Mon père avait beau le voir comme un voyou, comme un hors-la-loi, il venait de sauver la vie de la princesse.
Acte IV - Un nouveau jeu dangereux.
Entre Kovu et mon père, on ne pouvait pas encore parler de confiance. En effet, mon père se méfiait encore trop. Il n'avait accepté de le recevoir sur la Terre des lions et près du rocher de la Fierté que parce que les règles de Mufasa, mon grand-père, allaient dans ce sens. Je savais pourtant que pour lui, protecteur dans l'âme, surprotecteur même, c'était un effort énorme. Il aurait été capable, en temps normal, de l'exiler une nouvelle fois pour qu'il ne m'approche pas. Quant à moi, j'allais faire tout mon possible pour que Kovu soit intégré pour de bon dans le clan.
Dès le lendemain, nous commencions nos entraînements privés. Ce qui était magique, c'est que nous n'avions pas perdu cette franchise mutuelle. Il ne me parlait pas différemment sous prétexte que j'étais la fille du roi. Peut-être était-ce ça que je cherchais chez lui. Ça qui me plaisait chez lui. J'étais excitée comme une puce, du coup. Je savais qu'on allait se défouler et qu'il ne se retiendrait pas en ce qui concerne les remarques. C'était la meilleure façon de progresser, après tout. Et lui, il acceptait de faire de moi une bonne chasseuse. Malheureusement, j'étais toujours aussi... lourde. Il m'entendait venir longtemps à l'avance. «
J'ai fait du bruit... C'est ça, hein ? », osais-je à peine prononcer, plutôt embêtée. «
Un vrai troupeau de buffles... », lui, il semblait plutôt exaspéré. Je faisais tout de travers. Néanmoins, il s'y donnait à fond, en tant que mentor. Je pouvais lui reconnaître ses conseils qui étaient constructifs. Pendant cet entraînement, il faillit tuer Timon et Pumbaa avec qui nous finîmes par jouer. Un entraînement qui devient un jeu, il n'y a que ça de vrai ! Je crois que c'est la première fois que je le vis sourire et rigoler franchement, même lorsque nous étions des lionceaux, il ne s'était pas montré aussi décontracté. Comme quoi, je pouvais, moi aussi, lui apprendre des éléments importants de la vie : l'amusement, la décontraction, l'éclate en somme. Plus le temps passait, plus je me sentais drôlement légère en sa présence. Nous nous étions embrassés par hasard et c'est à ce moment précis qu'un sentiment envahit tout mon être ; des papillons au niveau du nombril, des vertiges et l'impression de fièvre. Je n'avais jamais senti ça avant. Nous étions toujours plus complices. Une complicité sans nom à cette période.
Acte V - Upendi, ça veut dire amour, n'est-ce pas ?
Le soir même, nous nous allongeâmes de notre côté, scrutant le ciel avec émerveillement, tels de grands enfants émerveillés face aux cadeaux de la nature. «
Avec mon père, on regarde souvent les étoiles. Il dit que ce sont les grands rois du passé qui nous protègent. », je ne sais pas pourquoi à cet instant j'avais ressenti le besoin de partager cela, mais je le fis tout naturellement. Je ne calculais rien quand il était dans les parages. Je me confiais tout simplement. «
Tu crois que Scar en fait partie ? », dit-il embêté. Je sentais bien que cette question était importante pour lui. Ce ne devait pas être évident de s'identifier à un autre hors-la-loi. Quant à moi, je ne voulais pas le blesser davantage. «
Ce n'était que mon père adoptif et pourtant, je me sens proche de lui. », oui, il était mal. Moi, j'étais touchée. «
Mon père dit qu'il avait, malgré lui, un fond de méchanceté. », je ne savais quoi dire de plus. «
Peut-être ai-je ça, moi aussi. ». Parce que les mots ne sont pas toujours suffisamment puissants pour exprimer ce qu'on ressent, je me décidai à le réchauffer en me frottant à lui, sans un bruit, doucement. Il allait partir quand... une fois encore, Rafiki s'en mêla. Ce vieux singe semblait complètement loufoque mais mon père lui faisait totalement confiance. Alors, j'en faisais de même. On voyagea alors à "Upendi". Un monde fantastique, un monde magique. Un voyage que l'on partagea ensemble. Une nuit étrange. Une chanson encore plus mystérieuse mais étrangement, elle nous permit de sourire après ces mots difficiles et lourds de sens. Dès le lendemain, mon père et Kovu partagèrent leur moment. Je savais que c'était possible.
Acte V - L'amour nous guidera.
Je n'aurais jamais imaginé que mon père reviendrait dans un tel état. Tout comme je ne pouvais pas imaginé que Kovu soit impliqué dans cette horreur. J'avais beau parlé, j'avais beau argumenté, le roi n'était pas près à m'entendre. «
Papa, s'il te plaît, écoute-le. », je l'implorais, je le suppliais mais rien n'y faisait. Je devais me taire, voilà tout. «
Silence ! Je t'avais dit que je réservais mon jugement. Voilà ma sentence : l'exil ! », il était sévère et injuste. «
Non ! », on m'empêcha de bouger. Je devais simplement observer la scène d'horreur sous mes yeux en silence. «
Père, je t'en supplie ! Réfléchis ! », je le suppliais toujours plus mais en vain... «
À partir de maintenant, tu n'iras nulle part sans être accompagnée ! », encore une fois, il se montrait intransigeant, cruel, dur... «
Ce n'est pas juste ! », moi, j'étais furieuse. «
Il s'est rapproché de toi pour m'avoir ! », il continuait dans la colère et les cris. «
Non, ça n'est pas vrai ! Il m'aime ! », je ne pouvais en démordre. Je refusais de le laisser gagner. Pas cette fois ! «
Parce que tu es ma fille ! Tu ne quitteras plus la Terre des lions et je t'interdis formellement de le revoir ! Est-ce que c'est clair ?! », jamais il n'avait été aussi blessant... «
Tu ne sais pas qui il est ! », blessée, je me défendais à ma façon, en étant aussi franche que lui, en criant toujours plus fort que lui. «
Je le connais assez pour savoir qu'il suit la trace de son père. Tout comme moi je suis celle du mien. », il ne débitait plus que des méchancetés gratuites. «
Tu ne seras jamais Mufasa ! », j'avais craqué. J'avais été trop loin. Je le savais. Mais j'étais à bout. J'étais touchée. J'étais déçue... Suite à quoi je fuguai, alors qu'il me croyait dans la grotte.
Jamais je n'aurais imaginé retrouver Kovu durant cette même fugue. Comme quoi, une étoile veillait sur nous. Peut-être était-ce Mufasa, dans le fond ? Nos retrouvailles furent une explosion d'émotions. Un feu d'artifice jaillit dans ma tête et me remplissait petit à petit de cette joie qui vous brûle de l'intérieur. C'était tout simplement magique. Comme des enfants, nous nous sautâmes dessus avant que je ne l'embrasse pour de bon. Je le comprenais enfin. Je l'aimais. Il était mon âme sœur. Celui que je ne lâcherai jamais. «
Kiara, regarde, nous sommes un. », cette phrase, ces mots et cette image reflétée dans l'étang me fit quelque chose. Il ne pouvait s'y attendre évidemment. Mais elle me rappela ce que mon père m'avait dit lorsque j'étais encore petite. Pourtant, je ne réagis de suite. «
Kovu, il faut partir maintenant. », dans le fond, la colère partie, je préférais raisonner. «
Tu plaisantes ? Mais nous sommes enfin réunis... », je comprenais sa surprise, dans le fond. «
Kovu, notre place est parmi les nôtres. Si nous prenons la fuite, nous détruisons tout espoir de réconciliation. », j'étais douce, je ne voulais pas le brusquer, juste lui rappeler les priorités.
Acte VI - Nous sommes un.
Malgré nos projets, nous fûmes avertis de la guerre qui avait lieu à ce moment précis sur la Terre des lions. Guerre qui déchirait toujours plus mon clan de celui de Kovu. Nous refusions de fermer les yeux sur cette horreur et décidâmes plutôt de la régler à notre façon. Kovu faisait face à Zira et moi à mon père. «
Laisse-moi passer ! », il y allait sans détour, comme toujours. Mais j'allais lui tenir tête, encore une fois. «
Non, papa. Il faut que cela cesse ! », j'étais tenace, moi aussi. «
Ne te mêle pas de ça ! », ce regard brûlant, c'était le même que le mien. «
Un jour, un grand roi m'a dit "nous sommes un". Je n'étais pas apte à comprendre. Maintenant, je le suis. », cette fois, j'étais posée. Preuve de maturité, paraît-il. «
Mais ils... », je le coupai directement. «
Pas "ils", "nous" ! Regarde-les... Nous sommes pareils. Tu les trouves différents, toi ? », pour la première fois, j'étais confiante face à mon père. Et ce dernier comprit sa propre leçon. Jamais nous n'avions été aussi proches. Jamais je n'avais ressenti autant de reconnaissance de sa part. Alors, forcément, j'étais fière, moi aussi. Si tout le monde se tourna vers nous, Zira continua dans sa folie meurtrière. C'est de cette façon que, voulant protéger mon père, je me retrouvai attirée par elle jusqu'au barrage qui allait céder d'une seconde à l'autre. J'eus tout juste le temps de me redresser avec l'aide de ce dernier avant de tenter d'en faire de même avec elle. Trop fière, sûrement blessée par la vie, elle refusa mon aide et expira dans cette eau.
Après ce drame, Kovu et les autres lions de son clans furent accueillis et reconnus comme des nôtres. Il n'y avait plus de quoi s'inquiéter. La vie allait continuer sur sa lancée... S'il n'avait pas disparu si soudainement. Sans crier gare... C'était à n'y rien comprendre. Je le cherche encore, sans cesse. Mon père me dit qu'il vaut mieux abandonner. La vie doit continuer. De la même façon que les recherches concernant ma mère avaient cessé. Mais je refusais de laisser le destin nous séparer, pas après tout ça. J'avais déjà perdu une mère. Ce même destin me l'avait arrachée alors que j'étais encore jeune. Comment accepter une deuxième déchirure ? Depuis, je le cherche à toute heure de la jour et de la nuit, tenant tant bien que mal. Mon père est malheureux, désespéré et aimerait que je me repose mais mon corps semble tenir pour le moment. Quelqu'un m'aidera ? Je serais capable de tout pour l'amour de ma vie. Je ne veux pas vivre seule. Je ne veux pas refaire ma vie.
Sans toi, je ne suis rien... Il n'y a que toi qui peux m'appeler princesse... Reviens-moi...