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 Mes amis viennent de l'au-delà ♦ Facilier

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MessageSujet: Mes amis viennent de l'au-delà ♦ Facilier   Mes amis viennent de l'au-delà ♦ Facilier Icon_minitimeLun 21 Mar - 20:29

WILLIAM LAWRENCE FACILIER

   

   
Je m'appelle William Lawrence Facilier ; mais on m'appelle parfois Docteur Facilier ou juste Facilier. tu peux m'appeler comme tu veux mon gars de toutes façons . Je viens de la Princesse et la Grenouille et la bas je suis le Docteur Facilier .  Mon monde était magnifique, c'était la Lousiane et ses bayous et maintenant l'endroit où je vis n'est pas plus mal puisque je suis actuellement à Storybrooke pour des petites affaires On me dit que j'ai une tête formidable, je la dois à livejournal et fanpop et je ressemble un peu à Dero Goi ♠ Hearts of Darkness De plus, mon alignement est "neutre | mauvais". Y a pas l'option "je m'en fous", dommage. 



   
Je n’ai pas un mauvais caractère, mais je ne suis pas vraiment quelqu’un à qui il faut faire confiance. Je pense avant tout à mes profits et à mes ambitions. Cependant, je ne suis pas du genre bourru pour les atteindre. Je préfère utiliser les ruses et les astuces pour pouvoir atteindre la richesse. Mon seul but est la richesse et une belle vie, triste à dire mais c’est ainsi. Je préfère me voir heureux que voir les autres heureux. Cela dit, même si pour un début de présentation, j’ai fait fort, je ne suis rien contre des alliances ou bien rendre service du moment que j’y gagne. Rien n’est gratuit dans la vie, il faut savoir y mettre le prix. Et lorsqu’on m’a dans la poche, c’est bien souvent gagnant hormis lorsque ça commence à sentir le roussi. Ce n’est pas ma faute, enfin si ça l’est, mais je ne fais confiance à personne. Ironique n’est-ce pas ? Je fais tout pour qu’on me fasse confiance mais de mon côté, il est hors de question que je donne la mienne. Ce n’est pas de l’avarice ni du vice, j’ai toujours été ainsi.
A force de marchander et de proposer mes services, j’ai appris qu’il n’y a pas que moi à procéder de cette manière et c’est bien pour cette raison que je suis dur en affaire. J’ai la méfiance au bout des ongles et  mon entourage reste très limité. A vrai dire, c’est inexistant. Je donne pour avoir en retour mais jamais personne ne m’a encore proposé de donner sans rien en échange, peut-être que ça me manque et c’est ça qui donne le côté « à l’écart du monde » de ma personnalité. La cupidité de l’homme est sans limite, j’en suis l’exemple même. Donc forcément, je vais me méfier de ce qui pourrait ressembler à mes méthodes.
Pourtant, j’ai quelques qualités, tout le monde en a aussi profondément enfouit soit-elle. Je suis bien plus agréable avec les morts, sans doute car j’aime leurs silences. Je suis leurs protecteurs et je suis fier de ce rôle derrière mon sourire narquois. Je suis fidèle au poste et il est de mon devoir de les protéger et protéger les portes qui séparent les vivants des morts. Il m’arrive pas moment de rester sur une tombe et de leurs parler pour vider mon sac car je reste avant tout un homme qui peut avoir des soucis. Et je préfère me confier à un mort plutôt qu’à une personne bien vivante, je ne fais pas confiance aux bouche-à-oreilles des mortelles. Je ne suis pas quelqu’un de bien bavard, j’ouvre la bouche uniquement lorsqu’il y a besoin et non pas pour ne rien dire. Mensonge ou pas, tout dépend. Je peux mentir comme dire la vérité, il suffit de lire entre les lignes de mes paroles pour le savoir. Je suis aussi quelqu’un de sarcastique, j’aime plaisanter, avec humour noir bien sûr. Non, il ne fallait pas s’attendre à mieux de ma part.

Mes pouvoirs sont sans limites, enfin ils l’étaient avant que la malédiction frappe le monde des contes. A Fairytale, j’étais l’esprit malin, le passeur entre deux mondes. En plus de la sorcellerie vaudou, il m’arrivait de répondre à des appels de fidèles pour venger les morts ou bien, de temps en temps, les ramener. Mais lorsque je ramène les morts, il ne faut pas s’attendre à les voir vivants. Ils sont morts, ce n’est pas pour rien. Ça ressemblait plus à de la nécromancie que de la résurrection même. Cependant, maintenant que je suis à Storybrooke, mes pouvoirs sont très limités. Je ne peux plus ramener les morts (et fort heureusement d’ailleurs, sinon j’aurais du boulot) mais je peux encore user de quelques sortilèges de bases à savoir la manipulation des poupées vaudou, l’hypnose ou bien d’autre petite saleté qui me font passé pour un sadique. Mais je peux vous jurer que les poupées, c’est très pratique, surtout quand quelqu’un que tu ne peux pas piffrer vient t’embêter et que t’es obligé de passer pour le gentil.  

descriptions

   


   

histoire

Revenu d'entre les morts

   Les eaux de l’Atlantique, il les connaissait par cœur. Il était juste un garçon à la base, un simple petit garçon qui jouait sur le pont du navire, courrait pour agacer les matelots et de temps en temps, voler leurs rations par gourmandise. Son père était un explorateur venu d’Amérique du Nord. Pas un des plus célèbres, mais il était un de ceux qui avaient suffisamment voyagé en Afrique pour connaître par cœur le continent noir. C’est sur ce continent que son père rencontra sa mère. C’était par un jour d’été, après que le navire avait été amarré sur un port de la Côte-d’Ivoire et que les matelots avaient déchargé les marchandises qu’elle est apparue. Dans son village, elle était considérée comme une sorcière à cause de ses prières et de sa faculté à communiquer avec les esprits. Mais elle était avant tout venue pour aider à récupérer le blé et le maïs. Vous croyez au coup de foudre ? C’est ce qui leurs est arrivé.  Il avait cependant fallu un voyage de plus pour son père afin de se décider définitivement à demander à Angela de venir avec lui. Oui, Angela, c’était son nom. Et elle le portait bien. Malgré sa couleur de peau, elle ressemblait à un ange tombé du ciel. Le rêve américain, elle ne courrait pas après mais elle aimait Pablo, le père de William, qu’elle le suivait jusqu’au bout du monde. Alors une fois revenue en Amérique et après plusieurs mois, un garçon chétif était venu au monde. Le futur Iwa de la mort.

Malgré sa capacité à communiquer avec les esprits, elle ne savait pas que ce bambin palot aller finir par devenir le protecteur des morts. Lawrence a grandi comme un enfant qui n’aurait pas reçu assez de sermons. Quoi qu’il fasse et même s’il le faisait mal, sa mère lui pardonnait toujours tout contrairement à son père qui en avait assez de devoir le récupérer aux autorités de la ville. Alors un jour, au lieu de partir seuls et de laisser leurs fils en compagnie de sa nounou, ils avaient décidé de l’emmener avec eux en Afrique. Angela devait revoir ses parents de temps en temps alors elle profitait du marché avec son pays pour leur rendre visite. A l’allée, le garçon était malade, un simple mal de mer selon les matelots. C’est qu’il avait du mal à digérer les ballottements du navire à cause des vagues. Il passait plus de temps dans la cabine que sur le pont, allonger et somnolant. Sa mère était sûr que c’était un mauvais présage alors elle priait les esprits protecteurs pour que son fils supporte le voyage. Arrivé sur le continent noir, William fût emmené par sa mère dans le village natal de celle-ci pour consulter le Chaman. Rien de bien attrayant mais le temps que son père fasse ses petites affaires de son côté, elle pensait que c’était une bonne chose qu’il consulte celui qu’on considérait aussi comme le médecin du village. De la poussière et de la pauvreté, c’est tout ce qu’il voyait entre les huttes bien organisées et en terre des villageois. Celle du Chaman était d’ailleurs ornée d’un crâne de bœuf au sommet de la porte. Sur le moment, il pensait que cette décoration était plus barbare qu’attrayante mais une fois à l’intérieur, c’était un doux parfum d’encens qui était venue lui chatouiller le nez.

Une odeur agréable, pas autant que le parfum de sa mère cela dit. De la vanille et du chocolat, de l’exotisme olfactif qui avait le don de retirer tout son stress. Et même si parmi les grigris et les poupées, on pourrait croire à une secte glauque, la mère faisait confiance à ce vieux bizarre et c’est tout ce qui lui importait. Il ne sera cependant jamais ce qu’il en a déduit ce jour-là puisque les deux adultes avaient demandé à William de sortir et d’attendre. Le vieux Chaman confia à Angela que son fils ne ferait pas le retour, que les dieux en avaient décidé autrement pour lui et qu’il allait devoir rejoindre la tâche qu’ils leur avaient confiée. Le visage de la mère était déconfit, attristé. Elle refusait de le voir partir, comme une bonne mère bien entendu mais aucun remèdes ni talismans magiques ne le protégeraient. Lawrence avait simplement réclamé la main de sa mère lorsqu’à son tour, elle était sortie de la hutte. Il n’avait pas besoin de lui poser de question. Inconsciemment, il savait ce qui l’attendait. Le soir, avant le départ du navire pour retourner en Amérique, le village avait invité les marins et leurs capitaines à dîner par fraternité et remerciement. Rien de bien copieux, ce n’était pas dans les moyens du village. Du maïs en purée, un peu de fruit mais surtout, beaucoup de danse autour du feu et de rituel étrange qui avaient eu le don de fasciner William. Il s’était laissé entraîner, comme si c’était tout à fait naturel pour lui. Avec ses éclats de rire, sa mère peinait quand même à sourire et Pablo ne comprenait pas pourquoi. Elle n’avait pas le courage de lui expliquer, il ne la croirait pas. Pire encore, il pourrait bien la traiter de folle.

Le lendemain au petit matin, il était temps de reprendre la mer pour le retour. Les marins avaient chargé les dernières cargaisons et le père préparait la navigation. Et William était déjà malade. Le bateau n’était même pas encore en pleine mer qu’il vomissait déjà. Le père ne s’en était pas inquiéter, l’ayant vu à l’allée tout aussi malade, il lui avait simplement dit de rejoindre sa cabine et d’aller se coucher. Mais arrivé à moitié-distance des deux continents, Lawrence était déshydraté, pris d’un mal qui le rongeait de l’intérieur et il se vidait de se force sans s’arrêter de vomir. Angela avait beau lui passer de l’eau sur le visage, il continuait d’être fiévreux, encore et encore qu’il ne sentait plus la fraîcheur de l’eau sur son visage. Son père accouru, accompagné de quelques marins. L’un d’entre eux aillant déjà eu affaire à ce mal annonça tristement qu’il était contaminé par le Choléra. Placé sous quarantaine, William passa ses dernières heures de sa vie coincé au lit avec, derrière la porte, une mère en pleure avant que la vie cesse de couler dans ses veines. Les dieux étaient plus ou moins heureux, l’esprit avait fini par arrivé jusqu’à eux pendant que sa mère priait pour qu’il repose en paix. Mais il était resté coincé à la grande porte, il ne pouvait pas entrer. La voix de Mawu, le dieu créateur des autres dieux dans le culte vaudou avait fini par parvenir à l’esprit du nouvel Iwa. Lui expliquant tout depuis le début. La raison de sa mort, sa mission, son titre. Il devait veiller sur les morts et faire office de passeur. Il devait décéder, d’où cette soudaine contamination, ce virus qui l’avait rongé. Mais étant mort, il ne sentait plus rien. Ni malaise, ni émotion. Et pourtant, Lawrence était en colère, on lui avait arraché sa vie pour s’occuper des morts. Ils avaient rendu ses parents malheureux. Il refusait de travailler à cette tâche, mais lorsqu’il apprit qu’il pouvait revenir à la vie pour l’accomplir, c’était le petit détail qui lui avait fait changer d’avis. Il pourrait continuer de voir ses parents tout en faisant son travail. Ce n’était pas une mauvaise contrepartie. Il avait accepté. Accepté l’éternité à faire l’esprit passager entre le monde des vivants et celui des morts. Un pouvoir lugubre.

A son retour dans le monde des vivants et dans son corps mal en point mais guérit par la volonté des Dieux à ce qu’il accomplisse dans sa tâche, il n’était ni enterré, ni à la morgue. Il était chez lui, sa mère n’étant pas décidée à l’enterrer, elle l’avait gardé auprès de lui. Macabre décision. Cependant, lorsque william s’était levé de la table dans un silence mortuaire, elle n’avait rien entendu. C’était juste une ombre dans son dos. Il avait fallu qu’il tapote légèrement sur son épaule pour qu’elle se retourne. Voir son fils revenir d’entre les morts avait été un choc tellement brutal pour elle que dans sa stupeur, son cœur avait arrêté de battre. Il avait dû la rattraper pour ne pas qu’elle tombe. Il ne savait pas s’il devait crier à l’aide, qui sait ? S’il le faisait, il aurait peut-être un deuxième mort sur les bras et il n’était pas question que son père décède aussi par sa faute. Alors à la place, il l’avait allongé sur la place qui était le sienne auparavant, fermant les yeux de sa mère définitivement par un simple geste de la main. Un simple juron était sorti de sa bouche à ce moment-là. Fermant les yeux, se glissant dans l’ombre pour rejoindre le monde des morts, il avait pris la main de l’esprit perdu qui était sa mère, la guidant pour qu’elle rejoigne ses congénères. C’était un Samedi, il faisait mauvais en Louisiane. Et comme pour sa mère, c’était une sorte de petit Baron qu’elle avait toujours aimé, c’est sur le chemin pour l’au-delà qu’il avait pris son nom d’Iwa : Baron Samedi.

Son train-train était battit, il remplissait son devoir avec une touche amère tout de même. Il n’y avait rien de bien excitant à s’occuper des morts mais les dieux lui ont fait cet honneur alors il remplissait sa tâche avec dignité. A Fairytale, il était discret. Il ne s’occupait pas des vivants, bien trop ennuyeux à son gout. Les mêmes envies, les mêmes malheurs. Les défunts étaient bien plus discrets et moins pimpants. Il préférait passer son temps dans le monde des morts, dans l’au-delà. Ce sont ses passages du monde des vivants à celui des défunts qui l’empêchait de vieillir. Gardant son corps bien frais. Le garçon de l’explorateurs avait grandi et avec les années, ce fût au tour de son père de décéder mais pour Pablo, son fils était mort il y a bien des années alors il n’avait pas tilté la ressemblance du passeur avec son fils. Avec le même soin qu’il avait apporté pour sa mère lors de son trépas, il avait conduit son père avec l’obligation de se taire et de faire comme si de rien était tout le long du chemin. Pas un mot, tout juste une plaisanterie venant du Baron Samedi. Il essayait de le rassurer ainsi, lui disant qu’il avait l’occasion de trouver enfin la tranquillité mais que ça serait son dernier voyage. Et une fois la destination atteinte, il avait simplement ôté son haute-forme, faisant une petite révérence en lui souhaitant bon repos. C’était le dernier passage de cette étrange journée. Une journée où, lorsqu’il était revenu dans le monde des vivants, allait être fastidieuse et fatigante.

A son retour dans les rues de Louisiane, dans un petit patelin au bord du bayou, un événement avait lieu en ville. L’arrivé d’un prince et de son valet pour le carnaval de la ville. Et en prime, pour trouver une donzelle. Un carnaval qui n’enchantait guère Lawrence, trop de couleurs. Il s’était simplement calé dans un coin de ruelle sombre pour regarder le pantouflard de prince s’excitait à l’idée de ne rien faire. Pauvre valet qui suivait, portant ses bagages alors que le jeune homme était affairé à jouer de la musique en compagnie d’artiste des rues. Il n’appréciait guère le comportement de celui-ci, encore moins lorsqu’il voyait le comportement qu’il avait vis-à-vis du pauvre valet. Une envie, soudaine, qu’il n’avait pas eu depuis bien longtemps qu’était celle de dépouiller ce prince. Le voler serait le terme le plus précis. Les Dieux ne seraient pas contre. Après tout, il le fait pour le profit de quelqu’un d’autre et non pas du siens, bien qu’il aura sa part pour avoir utilisé sa magie. Sans crier gare et s’approchant furtivement, il avait abordé les deux hommes en mettant le masque du gentilhomme légèrement glauque mais prêt à rendre service. Il les avait invité dans sa demeure, ou du moins, son habitation personnelle pour leurs dévoiler leurs avenirs. Enfin, c’est ce qu’il disait et malgré les réticences du valent, le prince crédule avait accepté. Comme un serpent, son ombre le suivant comme un second, il les avait charmés avec un vieux tour de carte de taro. Usant de belle parole et de son charme macabre, il avait dévoilé à chacun un avenir. L’avenir qu’il leurs avait prédit car il allait leurs jouer un bien vilain tour.

Deux serpents étaient venus coincer le prince sur la chaise en bois tandis que le valet effrayé, voyait le prince se transformer peu à peu en grenouille. Il voulait du vert, il en a eu. De vert il était vêtu. Enfermant le sang du prince dans un grigri et jetant la grenouille dehors, il l’avait offert au valet qui prit l’apparence du prince pour aller séduire la fille du maire de la ville. Une princesse dans le langage royal bien que cette petite blonde idiote n’avait que l’apparence de noble. Heureux de son méfait, il surveillait que son sortilège marche à merveille, toujours dans l’ombre. Avant que cet idiot de prince ayant trop abusé des contes de fée ne se décide à aller embrasser ladite princesse pour se libérer du sortilège. Encore faudrait-il qu’il ne se soit pas trompé de demoiselle. Le prince avait embrassé que la cuisinière, pas assez puissant pour le libérer mais assez pour rendre le grigri du Baron, appelé Facilier par ses clients, faible. Son sortilège commençait à faiblir à cause de l’erreur du batracien. Alors pour réparer la casse, étant donné que le valet avait pris goût à se balader dans la peau du prince, il ordonna à ses ombres de pourchasser les deux grenouilles et de les lui ramener pour pouvoir collecter quelques gouttes de leurs sangs. Les ombres du Baron se baladaient dans le Bayou à la recherche de ces grenouilles alors que sa femme -enfin du moins, c’est le mythe qui veut les unir sinon ils ne peuvent pas se voir en peinture- leur était venu en aide en leurs donnant la solution à leurs problèmes. Maman Brigitte, ou Mama Oddie pour les intimes, leurs proposa tout simplement de rester comme ils sont. C’était une solution qui lui plaisait bien mais qui n’allait pas régler les défaillances de son sort.

Et puis, les ombres leurs avaient mis la main dessus. Surtout du prince, laissant derrière eux la servante qui avait été prise de court. William enferma la grenouille dans un coffre pour être sûr qu’elle ne s’échappe pas de nouveau et il avait redonné la puissance au talisman pour que le valet se marie avec la petite blonde. Chacun y trouve son compte finalement. Mais c’est sans compter sur la servante qui était venu à la rescousse de ce prince prétentieux. Elle l’avait libéré et pas la même occasion, elle avait brisé le grigri par mégarde. Le sortilège était définitivement brisé mais pour autant, les deux grenouilles n’avaient pas repris leurs formes humaines. Trop tard. Mais il n’avait pas eu le temps de profiter de cette satisfaction funeste qu’un épais nuage était arrivé sur la ville, emportant les habitants avec lui. Les deux grenouilles accusaient Facilier d’exécuter un autre mauvais tour mais cette fois-ci, il n’y était définitivement pour rien. Il n’avait pas eu le temps de dire quoi que ce soit qu’à son tour et en compagnie des deux batraciens, il fût emporté par ce nuage. Loin de sa tâche et de ses mondes.

***

Son train-train était battit, le soleil venait de se lever. Il avait encore fini à dormir sur le canapé à cause de cette saleté de Juliette qui avait piqué son lit. Des grognements, une mauvaise humeur et la salle à manger qui empestait la cuisine de la veille. Pourtant, digne d’une panthère feignante, il avait toujours du mal à se lever. C’était ainsi, il fallait attendre que sa femme vienne le secouer pour qu’il se décide à se lever. Un café noir, bien serré, avant de partir. Ses journées étaient devenues une habitude pour lui qui effrayait les gens de la ville mais pour sa part, la seule question qui le taraudait, c’était de savoir quand Juliette allait débarrasser le plancher. Partir en terme plus diplomate. Car depuis quelques mois, ils étaient en instance de divorce, ils ne pouvaient pas se voir l’un ou l’autre, il s’arrangeait même pour ne pas la croiser dans sa propre demeure, à l’étage de sa boutique. Une boutique que, malgré tout, sa fiancé l’aidait à gérer mais seulement dans ses propres intérêts. Car il ne savait pas se dédoubler malheureusement et s’il pouvait envoyer sa propre ombre gérer la boutique à sa place, ça serait non seulement pratique mais terriblement bizarre. Alors il enseignait les forces occultes. C’était loin d’être le professeur idéal. Bizarre, effrayant, bien trop impliqué dans ses explications, leurs attentions, il la gagnait en les effrayants surtout. Allez savoir pourquoi, ils avaient sans doute peur qu’il mange l’un d’entre eux. La seule chose qui l’amusait en faisant ces cours, c’était justement l’angoisse des élèves qu’il avait en face de lui. Il était le sadique de la ville, celui qui refusait qu’on l’apprécie. Il n’aimait surtout pas que l’on prenne sa matière pour des cacahuètes car il était convaincu lui-même que ce qu’il racontait n’était pas des salades –et forte heureusement pour un esprit d’ailleurs-.

Les journées étaient longues, ennuyeuses et pénibles. Lorsqu’il n’était pas à la fac, il était dans sa boutique à bichonner quelques cercueils. Le calme et la sérénité, surtout lorsqu’il m’était à la porte Juliette pour l’envoyer promener. Et s’il n’arrivait pas à s’en débarrasser, c’est lui qui s’en aller pour le cimetière. Des heures, il pouvait y passer des heures car il fatiguait facilement du bruit et le silence d’outre-tombe avait le don de le calmer et de l’apaiser. Il ne réfléchissait pas, il se contentait de prendre le quotidien comme il était. William n’était pas heureux dans cette ville, et ça, depuis ses plus anciens souvenirs. Cette ville était bruyante, banale et même les morts avaient plus de vie. Cette ville manquait de tout. De musique, de crainte, de paranormal. C’est bien beau d’enseigner l’occultisme s’il n’y a rien avec lequel il pouvait faire des démonstrations. Et puis, un jour, il avait été libéré de ce poison de femme, le divorce avait fini par être prononcé et il avait pu s’en débarrasser à coup de pied dans le derrière. Elle qui lui répétait sans cesse qu’il était mauvais, désagréable, sinistre, alors que faisait-elle encore avec lui ? C’était une libération quand il n’avait plus le visage de celle-ci chaque matin, il en profitait. Et de ce profit, il arrivait d’ailleurs de plus en plus en retard à ses cours. Plus personne pour le forcer à se lever, à faire le café, la cuisine, les courses etc… La liberté et l’occasion d’avoir de nouveau son petit monde à lui, sa bulle, son confort étaient tellement soulageant pour William. Il n’y avait plus personne pour l’empêcher de regarder et garder ce qu’il voulait ou bien encore mettre en fond sonore un peu de Jazz.

Il était devenu plus souriant, moins effrayant. Il n’avait plus les encombrements d’un homme mariés sur les bras, il pouvait respirer et c’est sans doute ce qui manquait au professeur funeste. Même s’il ne fallait pas trop lui en demander, il était devenu un peu plus agréable. Et puis, sa bonne humeur avait fini par ternir au rythme des coups de l’horloge. Une horloge qui n’avait jamais tourné depuis son arrivé ici et qui s’était mise subitement à retentir, les aiguilles se remettants à courir après le temps. A ce son du diable, il avait eu un mal de tête, étant retourné dans le cimetière pour s’y réfugier contre la tombe de ses parents. Des parents qui n’avaient rien à faire là, tout comme lui. Les souvenirs, il avait fini par se rappeler. La rage et le désir de vengeance s’étaient emparés de lui, il avait l’impression d’avoir été dupé et le pire, arraché à sa tâche. C’est en voulant traverser son ombre pour retourner dans le monde des morts qu’il s’était rendu compte qu’il ne pouvait pas. Il pouvait oui, traverser son ombre, mais il ne faisait que la traversé. Traverser un simple mur, ou bien une simple porte comme un fantôme. Il n’arrivait pas à retourner dans le monde des morts. Humilié, il pouvait simplement vivre avec cette vie nouvelle sans pour autant oublier l’ancienne. Tapis dans sa boutique, son chez-lui, il avait ressortit son matériel. La magie était de retour, il pouvait de nouveau jouer de mauvais tour mais William voulait simplement le nom de la personne qui les avait menés ici. Les autres esprits, ceux des défunts ne l’avaient pas abandonné et c’est pour ça qu’ils avaient dénoncé madame la maire dans le creux de l’oreille de Lawrence. Parfait, il avait la personne qu’il devait cibler.

Mais avant tout de chose, il devait retrouver ses affaires. Son haute-forme et son costume, surement quelques parts dans le cimetière. De nuit, il s’était faufilé à l’intérieur de celui-ci et à la tombe de ses parents, suite logique, il avait récupéré ses habits, sa canne et son matériel. Carte de taro, gri-gri, il avait même récupéré le talisman qu’il avait donné au valet avec le sang du prince à l’intérieur. Il ne restait que quelques gouttes, insuffisant pour relancer le sort mais il le gardait par sentimentalité. C’était une pièce de collection comme une autre. Le lendemain, malgré la petite nuit, il était retourné à la fac pour faire cours. Mêler deux vies était délicat mais ayant retrouvé son style de gentleman macabre, la terreur qu’il avait réussi à enlever du visage de ses élèves était revenue de plus belle. Il reprenait ses habitudes, ses cours et la gestion de sa boutique tout en, secrètement, confectionnant une poupée de Regina pour la faire souffrir quand l’envie lui prendrait. A distance, sans besoin qu’on sache que c’est lui qui donne de soudain mal de dos à la méchante reine.



   
Parce que je suis posée, installée depuis un baille maintenant Cool♠️︎  Roxas appartient à un simili aux cheveux rouges ♠️

   
 
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Dernière édition par William L. Facilier le Jeu 24 Mar - 20:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mes amis viennent de l'au-delà ♦ Facilier   Mes amis viennent de l'au-delà ♦ Facilier Icon_minitimeMar 22 Mar - 7:01

    Whouya ! Bienvenue a toi o/*
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MessageSujet: Re: Mes amis viennent de l'au-delà ♦ Facilier   Mes amis viennent de l'au-delà ♦ Facilier Icon_minitimeMar 22 Mar - 10:51

Soit le bienvenu parmi nous! Very Happy
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James V. Whale
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MessageSujet: Re: Mes amis viennent de l'au-delà ♦ Facilier   Mes amis viennent de l'au-delà ♦ Facilier Icon_minitimeMar 22 Mar - 11:17

Vous ici !? Héhé Rebienvenue Very Happy
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MessageSujet: Re: Mes amis viennent de l'au-delà ♦ Facilier   Mes amis viennent de l'au-delà ♦ Facilier Icon_minitimeMar 22 Mar - 12:13

Re Bienvenu à toi
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MessageSujet: Re: Mes amis viennent de l'au-delà ♦ Facilier   Mes amis viennent de l'au-delà ♦ Facilier Icon_minitimeMar 22 Mar - 16:07

Rebienvenue !
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MessageSujet: Re: Mes amis viennent de l'au-delà ♦ Facilier   Mes amis viennent de l'au-delà ♦ Facilier Icon_minitimeMar 22 Mar - 19:16

Merci tout le monde Smile
Je rédige un peu à la vitesse de l'escargot, j'aurais sans doute pas fini avant ce week-end, formation oblige o/
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MessageSujet: Re: Mes amis viennent de l'au-delà ♦ Facilier   Mes amis viennent de l'au-delà ♦ Facilier Icon_minitimeVen 25 Mar - 14:20

Hello doc , avant de valider nous te demanderons de changer un léger détail concernant la fac de SB qui n'existe pas. En alternative à cela nous te proposons des cours du soirs pour adultes. Une fois cela fait nous pourrons venir valider tout cela Smile
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Ruby Lucas
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MessageSujet: Re: Mes amis viennent de l'au-delà ♦ Facilier   Mes amis viennent de l'au-delà ♦ Facilier Icon_minitimeSam 26 Mar - 19:33

SEAL OF APPROVAL

   

   
 Felicitations ♡ ! Te voila le bienvenu parmi nous.  Avant toute chose, nous sommes ravis de t'annoncer que tu debute avec [0] points en lumière /  [50] en ténèbres ! A toi de jouer pour te repentir ou te vilainiser.

   Hmm, sinon pour continuer dans le fun, quelques liens utiles : pour te recenser : Le bottin des avatarsle bottin des contesle bottin des métiers les demandes de lien les demandes de Rp ainsi que la zone du troc

   Pour toutes questions  n'hesites pas à nous les poser ! Et surtout n'oublie pas de passer faire un coucou sur la CB si tu veux.  



   
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MessageSujet: Re: Mes amis viennent de l'au-delà ♦ Facilier   Mes amis viennent de l'au-delà ♦ Facilier Icon_minitime

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