Perséphone /Sephy D. Hawkins - There's a long black cloud comin' down, I feel I'm knockin' on Heaven's door

PERSÉPHONE
Sephy D. Hawkins

Je m'appelle Perséphone ; mais on m'appelle parfois Sephy . En arrivant à Storybrooke, j'ai pris le nom de "Sephy D. Hawkins". Sephy, qui est normalement mon surnom pour Perséphone, D. pour Déméter, ma mère, et Hawkins en clin d'œil à mon père, Zeus - puisque l'aigle est son symbole et son animal. Je viens de Hercule et la bas je suis / j'étais Perséphone, fille de Déméter et épouse d'Hadès..  Mon monde était magnifique, c'était "the world of vailant hearts" et maintenant l'endroit où je vis n'est pas plus mal , à Storybrooke, puisque je suis enfin libre et que je m'appartiens enfin à moi-même, et totalement. On me dit que j'ai une tête formidable, je la dois à (c) JINX et je ressemble un peu à Liv Tyler ♠ Hearts in the middle De plus, mon alignement est neutre.

Ayant grandi au milieu des fleurs et des animaux, Perséphone est une amoureuse inconditionnelle de la nature. Élevée par sa mère Déméter, à l’abri des regards, elle ne fut confrontée au monde que très tard. Sa beauté attira de nombreux prétendants, mais elle n’en sut jamais rien – sa mère se gardant bien de la tenir au courant. Bien que généreuse et pleine de vie, elle est donc très naïve. Avoir été protégé ainsi des horreurs du monde, en a fait une jeune fille au cœur pur. Un cœur qui a perdu son innocence le jour où elle a mangé les fameuses baies des Enfers. Pour autant, elle a toujours refusé d’aller vers le mal, et a continué d’agir en fonction de ce que son cœur et sa conscience lui dictent. Dans l’affaire d’Hercule et de Megara, elle fit de son mieux pour les aider, à l’insu de son mari. Quand bien même il l’aurait appris, elle était prête à prendre le risque. Hadès est un mari qu’elle n’a jamais désiré, mais qu’elle a dû accepter. Son union avec le dieu des Enfers, fut en effet la clause du contrat, pour qu’il accepte de diviser l’année. Par ce mariage, elle peut ainsi passer six mois en dehors des Enfers. Dans ce monde souterrain, sa joie de vivre est aussi étouffée que la lumière. Chaque jour, elle voit Hadès régler ses affaires, et cela lui soulève le cœur. Elle ne se sent pas dans son élément. La nature, le bruit du vent, des oiseaux, de l’eau qui coule… tout lui manque. Et les fleurs aussi. Malgré sa mésaventure avec le Narcisse, elle souffre de l’absence de végétation. L’air est âpre aux Enfers, et le cœur d’Hadès, sombre. Une obscurité qui lui fait peur, et avec laquelle elle essaye de garder ses distances. Son caractère trempé l’y aide un peu. Bien que naïve, elle est intelligente, et surtout rancunière et très fière. Elle en veut à Hadès de l’avoir ainsi piégé, même après toutes ces années. Elle n’aspire cependant pas à la vengeance. À la place, elle cherche un moyen, une issue de secours, pour mettre fin à ce calvaire. Pendant six mois, elle n’espère que le printemps, pour retourner à la surface. C’est à chaque fois une renaissance, une libération. Elle n’est qu’âme morte, aux Enfers. Une âme errant parmi les autres. Mais quand elle retourne à l’Olympe, la vie s’empare de ses traits, envahit son cœur, et la douce Perséphone retrouve sa joie de vivre. Rêveuse, elle aspire à présent à vivre des aventures, et à découvrir le monde. descriptions

Le premier jour de ce qui allait devenir le printemps, le cri d’un bébé se fit entendre. Perséphone était née. Sa mère, Déméter, l’emporta aussitôt sur une île, où l’enfant devait grandir à l’abri des regards. Elle eut une enfance heureuse, bien qu’un peu solitaire. Sa mère, surprotectrice, jugeait pour elle ses fréquentations. Bien qu’entourée des océanides qui devinrent ses amies et ses camarades de jeux, elle se sentait parfois seule. Elle avait l’impression que toute sa vie était commandée, et en grandissant, cette impression ne fit que se confirmer. Elle était comme dans une prison dorée. Une prison qu’elle affectionnait pourtant, elle qui n’avait jamais pu voir autre chose que cette île. Aux côtés de sa mère, elle apprit à faire fleurir des fleurs, et à prendre soin de la nature. Innocente, naïve, elle grandit à l’abri des regards. Elle n’eut jamais connaissance des lettres de demande en mariage, envoyées par des prétendants. Et elle ne rencontra jamais d’hommes. Son quotidien était la nature, les jeux, la musique. Elle s’occupait des animaux, guérissait les arbres et les plantes, fleurissait les champs.

Jusqu’au jour maudit. Le 22 septembre, premier jour de l’automne, Perséphone fut vouée aux Enfers. Kidnappée par Hadès, manipulée par lui, elle accepta de manger à sa table en espérant qu’il la laisserait ensuite retourner sur son île. Naïve, elle mangea alors le fruit infernal : la grenade. Sept petits pépins, qui la condamnèrent à rester dans l’antre du dieu des morts. Perséphone supplia sa mère qui elle-même, supplia Zeus. Mais ce dernier ne pouvait rien faire, pour l’aider. Alors Déméter assécha les terres, pour le contraindre à négocier avec Hadès. Tout ce qu’il put obtenir du dieu des Enfers, ce fut un contrat : Perséphone pourrait retourner à la surface, six mois de l’année durant, à la seule et unique condition, qu’elle accepte de se marier. La protégée de Déméter ne put refuser, pour garder un semblant de liberté. Elle vécut depuis ce jour, dans l’espoir de trouver une solution pour remédier à sa situation.

Et l’espoir vint. Elle était alors sur terre. Après la mésaventure avec Hadès, Perséphone voulut profiter de ses six mois de liberté pour découvrir le monde, au-delà de l’île dans laquelle sa mère l’avait cantonnée. Elle se joignit donc parmi les hommes, se livrant à des plaisirs simples, tout en veillant à accorder du temps à ses proches. En s’ouvrant au monde, la déesse put en apprendre davantage, et gagna en maturité. Grâce au chemin de traverse, elle put ainsi voyager à travers les différents mondes. Elle découvrit les chevaliers de Camelot, et participa même à un bal mémorable. Ce fut là lors de cet événement qu'elle entendit parler de Merlin. Espérant qu'il puisse l'aider à la libérer du piège d'Hadès et de son serment sur le Styx, elle se lança donc à sa recherche. Dans son périple, elle rencontra également d’autres hommes, mais ne fit pas l’affront à Hadès de le rendre cocu. Six mois par an, c’était long, et à défaut de pouvoir le fuir, elle espérait le changer. À force de rencontres, elle avait découvert que tous les hommes n’étaient pas aussi sombres que lui. Certains avaient même un cœur bon. Et elle espérait, pour Hadès mais aussi pour elle-même, trouver du bien dans le cœur du dieu infernal. Lors de l’affaire d’Hercule, elle avait tenté de venir en aide à ce dernier, et avait prévenu plusieurs fois Hadès, qu’il faisait une grave erreur. Celui-ci ne l’avait pas écouté, et avait foncé tête baissée, au grand désespoir de la jeune femme. Elle n’avait heureusement pas eu longtemps à supporter sa mauvaise humeur, puisqu’elle était retournée à la surface quelques mois plus tard. Elle plaignait cependant les deux serviteurs d’Hadès, Peine et Panique, qui en son absence, devaient s’en prendre plein la tête. Elle tentait bien souvent de les défendre, ou d’alléger leurs punitions. Elle ne les aimait pas trop, mais avait pitié d’eux. Tout comme elle, ils étaient prisonniers d’Hadès, au fond…

Une fois à la surface, Perséphone ne pensait pourtant plus aux Enfers. Ou du moins, ne voulait plus y penser. La tête pleine de rêves, le cœur prêt pour l’aventure, elle gagnait chaque jour en confiance et en savoir. Déméter, sa mère, avait dû se résoudre à la laisser voyager à son gré. Elle n’avait que trop longtemps été retenu dans les girons de sa mère. Et cela ne l’avait pas conduit dans une très bonne situation. Loin de se sentir reine des Enfers et déesse des morts, Perséphone voulait représenter la vie et l’espoir. C’était au monde des vivants qu’elle appartenait, et qu’elle voulait appartenir. Et elle voulait être libre. Après une prison dorée, et une autre plus sombre, elle aspirait à la liberté plus que jamais. Elle en avait assez d’être captive. Elle n’avait trouvé aucune solution pour se libérer du pacte signé avec Hadès. Alors la solution vint à elle…

Elle ne sut comment, mais quand elle se réveilla, elle était dans une ville étrange, nommée Storybrooke. Elle n’avait aucun souvenirs des dernières semaines. Tout ce dont elle se souvenait, c’était qu’elle discutait avec sa mère pour la rassurer, avant de se joindre à nouveau aux humains. Et la voilà, au milieu d’eux à nouveau… mais dans un tout autre monde, et tout nouvel univers. Les premiers jours furent terribles, elle se demandait où elle était, ce qu’il se passait, pourquoi elle ne pouvait plus retourner sur l’Olympe. Elle se sentait seule. Et puis… elle finit par rencontrer des gens, par lier des amitiés… Ne pouvant et ne voulant révéler son statut de déesse, elle se faisait passer pour une humaine, tout ce qu’il y a de plus normale. Elle se faisait d’ailleurs appeler par son surnom « Sephy », et personne ne connaissait son vrai prénom. Elle s'était même inventé un nom de famille : "Hawkins", en clin d'œil à l'animal et symbole de son père Zeus, l'aigle. Cela lui éviterait peut-être d’être retrouvée. Dans ce monde, la magie existait pourtant, mais elle cacha la sienne. Elle la sentait d’ailleurs moins forte que dans l’autre monde. Mais elle s’en moquait. Car elle avait découvert autre chose : la pleine liberté. Si elle ne pouvait aller sur l’Olympe dans ce monde, alors elle ne pouvait pas aller non plus aux Enfers. Pour la première fois de sa vie, elle était libre. Et quand l’automne viendrait, Hadès ne pourrait pas l’obliger à revenir auprès de lui. Sa vie lui appartenait enfin totalement, et pour la déesse, c’était un cadeau inespéré.

SEAL OF APPROVAL

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